Aux jeunes partis de travers, Gabriel Attal, alors Premier ministre début 2024, avait balancé cette punchline : «Tu casses, tu répares.» Pour riposter à Marine Le Pen, condamnée lundi 31 mars dans l’affaire des assistants d’eurodéputés FN, le même a actualisé ce dimanche 6 avril son hit un poil basique : «Tu voles, tu paies.» «Comment être crédible face aux mineurs délinquants si les politiques n’ont plus à respecter [les lois] ?», fait mine de s’interroger le patron de Renaissance, venu clôturer à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) une journée de rassemblement partisan. Un chauffeur de salle s’égosillant l’introduit en opposant à «ceux qui veulent faire de la France l’Amérique de Truuuump». De la députée RN au président américain, l’ex-Premier ministre tricote une charge contre l’«internationale réactionnaire qui avance avec plus de force que jamais». «Lundi dernier, on a vu cette offensive se tourner vers la France», et nombre de soutiens encombrants de Marine Le Pen, tels «Vladimir Poutine, Viktor Orbán,