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A Saint-Raphaël, le maire LR a la mémoire anticommuniste sélective

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Frédéric Masquelier veut que sa ville soit la première à inaugurer un «monument aux victimes du communisme», samedi 23 août. Un prétexte mémoriel pour un coup politique très droitier, vivement critiqué par les représentants locaux du PCF.
Frederic Masquelier, à Chamonix, le 27 septembre 2019. (Valentin Flauraud/AFP)
par Mathilde Frénois, correspondante à Nice
publié aujourd'hui à 10h21

Les activités patriotiques sont une profonde passion pour Frédéric Masquelier. Le maire LR de Saint-Raphaël (Var) décore sa ville de centaines de petits fanions tricolores au 14 Juillet. Il a été le premier élu à imposer la participation des associations subventionnées aux commémorations. Il sera encore le premier de France à inaugurer un «monument aux victimes du communisme». Et c’est contesté. Pour lui, c’est la «mémoire des oubliés». Pour le Parti communiste, c’est un événement «rocambolesque et désastreux». Samedi 23 août, Frédéric Masquelier prévoit le classique triptyque : discours-inauguration-dépôt de gerbe.

A Saint-Raphaël, le parc Beaurivage fait face à la Méditerranée. Sa pelouse et ses palmiers accueillent déjà la stèle pour les Justes de France, commémorés le jour de la rafle du Vél d’Hiv («la première ville de province à le f