Son avenir sera «populaire». Gérald Darmanin l’a annoncé ce dimanche 29 septembre à Tourcoing, lors de sa rentrée politique : il crée un espace de réflexion, qui portera ce nom, au pluriel : «Populaires», ni vraiment think tank, ni parti. C’est l’avantage de la liberté retrouvée, sans ministère dans le gouvernement Barnier, il a les coudées franches. Même si Elisabeth Borne, tout sourire, lui a rappelé qu’elle trouvait l’ambiance «plus sereine» cette année. En 2023, lors de la précédente édition, elle avait été envoyée en catastrophe à Tourcoing, pour resserrer la bride aux ambitions de l’alors ministre de l’Intérieur. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts.
Xavier Bertrand passe une tête
La brochette des anciens Premiers ministres était belle : outre Elisabeth Borne, il y avait Gabriel Attal et Edouard Philippe. Le premier a cédé aux charmes de l’américain, le sandwich nordiste saucisse frites mayo, mais s’est éclipsé en début d’après-midi sans prendre la parole. Le deuxième a failli voler la vedette à l’hôte du jour, au nombre de caméras agglutinées et de selfies demandés. Mais au micro, il a, en bon camarade, préparé les esprits au discours de Gérald Darmanin, en reprenant la même thématique, la question sociale : «C’est un mouvement puissant qui affecte toutes les démocraties occidentales. La classe moyenne populaire, la partie