La promesse figurait dans le programme du candidat écologiste Emmanuel Denis, élu en juin 2020 : «Rétablir un lien de confiance entre les élus et les concitoyens […] Les élus ont pour devoir de représenter l’intérêt général, et non de satisfaire les intérêts particuliers.» Raté. Depuis fin novembre, l’équipe municipale en place est secouée par une affaire qui fleure les pratiques de l’ancien monde. La première adjointe, Catherine Münsch-Masset, est engluée par l’entremise de son époux dans un scandale de détournements de fonds publics, au détriment d’une association de soutien aux personnes en situation de handicap.
«C’est catastrophique, s’étrangle le conseiller municipal et ancien maire, Christophe Bouchet (Mouvement radical). On pique dans la caisse, et cette caisse est destinée aux personnes handicapées. Même les producteurs de Baron noir n’auraient pas voulu du scénario…» L’affaire, si elle n’est pas plus étendue, remonte à décembre 2016. Catherine Münsch-Masset, alors directrice générale de l’Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh) d’Indre-et-Loire, passe la main à son mari, Guillaume Masset. Celle qui a été élue plus jeune conseillère municipale à Blois, en 1995, lors du second mandat de Jack Lang, émarge alors à 41 851 euros bruts, pour ses fonctions de directrice générale de l’organisme social,