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Reportage

A Valence, les insoumis remontés contre «l’autocrate» Macron

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Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, qui tient son université d’été dans la Drôme, a suivi à distance la réception des siens par Emmanuel Macron. Et promet de réclamer sa destitution s’il n’appelle pas la gauche à Matignon.
Jean-Luc Mélenchon, à Châteauneuf-sur-Isère (Drôme), ce vendredi 23 août. (Bruno Amsellem/Libération)
publié le 23 août 2024 à 20h56

Ne surtout pas se fier aux transats, claquettes, bermudas ou autres couvre-chefs estivaux. Malgré la chaleur étouffante de Châteauneuf-sur-Isère, près de Valence (Drôme), les insoumis ne sont plus en vacances. Ces derniers ont même les yeux bien rivés sur la rentrée, deux mois après les élections législatives qui ont vu le Nouveau Front populaire l’emporter d’une courte tête. «C’est certainement [la rentrée politique] la plus rude que l’on ait connue. On ne s’est jamais trouvé dans une telle situation», a estimé Jean-Luc Mélenchon au micro de LCI, jeudi 22 août, alors que le gouvernement venait de battre le record de longévité pour une équipe en charge des «affaires courantes». LFI justement compte bien utiliser ses universités d’été – ses «Amfis» – pour mettre la pression sur le chef de l’Etat afin qu’il nomme Lucie Castets Première ministre.

Hasard du calendrier, le président de la République recevait ce vendredi matin la coalition de ga