Une décision de justice qui enterre des travaux. Un recours sur la forme déposé par l’Etat, validé par la cour administrative. Et une proposition de loi macroniste qui viendrait légaliser l’autoroute sans se soucier du calendrier judiciaire. C’est le sac de nœuds que les observateurs du dossier de l’autoroute controversée de l’A69, près de Toulouse, doivent expliquer à celles et ceux qui ne suivent pas l’actualité de ce tronçon de 53 kilomètres.
Des explications qui paraissent nécessaires jusque dans l’Assemblée nationale. «Je suis sidérée que vous puissiez penser que ce qu’il se passe aujourd’hui est normal», déplore la députée insoumise Claire Lejeune en s’adressant à ses collègues de la commission du développement durable, mercredi 21 mai. Ce jour-là, les élus de la Chambre basse sont en plein débat sur la proposition de loi dite de «validation» de l’A69. Qu’importe que l’appel de