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A69 mise à l’arrêt : «victoire» pour les écolos et les insoumis, claque pour les élus locaux et le gouvernement

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La décision du tribunal administratif de Toulouse conforte les revendications de certains élus de gauche. Un revers dur à encaisser pour les partisans du projet, dont certains demandent déjà un remaniement de la loi.
Les opposants au projet fêtent l'annulation de l'autorisation environnementale du chantier de l'A69 dans un bar de Toulouse, jeudi 27 février 2025. (Ulrich Lebeuf/Myop pour Libération)
publié le 27 février 2025 à 17h30
(mis à jour le 27 février 2025 à 21h08)

A gauche, les victoires sont rares. Alors quand quelques satisfactions viennent bousculer le quotidien morose, on ne manque pas de les célébrer. La preuve encore ce jeudi 27 février. L’annonce du tribunal administratif de Toulouse d’annuler l’arrêté préfectoral autorisant le chantier de l’autoroute A69 censée relier Toulouse et Castres a provoqué une vague de réactions enjouées de la part des écologistes et des insoumis. Pendant qu’à l’inverse, les élus locaux – surtout à droite – ont fait part de leur agacement vis-à-vis d’une décision qui stoppe sur le champ les travaux de l’axe routier commencés en mars 2023.

Les élus verts et insoumis ont multiplié les posts sur les réseaux sociaux, louant, comme la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, «une journée historique». «Pour la première fois, la justice française interrompt un projet autoroutier pour des raisons environnementales», se satisfait la Nordiste sur X, notant que le tribunal administratif de Toulouse «vient de faire sauter un verrou». «Nous espérons que sa décision sur l’A69 fera jurisprudence», poursuit-elle. Dans un communiqué, le groupe parlementaire de La France insoumise ne dit pas autre chose et salue «une décision historique et une grande victoire pour tous ceux, co