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Dans sa nouvelle position d’arbitre de l’hémicycle, le Rassemblement national joue avec les différents camps politiques dans le but de les piéger. Notamment avec la gauche, en inscrivant à l’ordre du jour de sa niche parlementaire du 31 octobre une proposition de loi abrogeant la réforme des retraites. Si les insoumis ne veulent pas apporter leurs voix à l’extrême droite et cherchent une autre manière de revenir sur cette réforme tant décriée, les communistes sont plus hésitants. Tout comme les socialistes, qui s’interrogent sur la pertinence de s’opposer à ce texte lepéniste qui répond au sujet majeur de leur campagne des législatives. «Nous avons une responsabilité devant nos électeurs. Tant pis s’il s’agit d’un texte du RN, nous devons abroger la réforme des retraites quoi qu’il en coûte», explique au Figaro le député rose Pi