Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.
Le gouvernement s’embourbe dans le scandale de l’«évaluation» de l’absentéisme d’élèves musulmans à l’école à l’occasion de l’Aïd. Hier, Sarah El Haïry a renvoyé dos à dos l’extrême droite et SOS Racisme (avant d’expliquer qu’on l’avait mal comprise). Sa collègue Sonia Backès, elle, ne semble pas pouvoir se mettre d’accord avec son propre cabinet.
«Le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer étudie régulièrement l’impact de certaines fêtes religieuses sur le fonctionnement des services publics, et notamment au sein de la sphère scolaire, assumait la secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté, rattachée à Beauvau, par communiqué dimanche. C’est dans ce cadre qu’une évaluation du taux d’absentéisme constaté à l’occasion de la fête de l’Aïd el-Fitr a pu être demandée, dans certaines académies, aux chefs d’établissement.» Le ministère aurait donc été à l’initiative, ce que Backès reconnaissait pleinement.