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Polémique

Absences de profs «pas sérieusement remplacées» dans une école publique de Paris : le recteur saisi après les «propos dénigrants» d’Amélie Oudéa-Castéra

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Le gouvernement Attaldossier
Les justifications de la nouvelle ministre de l’Education nationale pour avoir placé ses enfants dans le privé passent mal, notamment au sein de l’opposition. Le député LFI Rodrigo Arenas a demandé ce vendredi 12 janvier une enquête au rectorat de la capitale.
La ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra, ce vendredi 12 janvier 2024 au collège Saint-Exupéry d'Andrésy (Yvelines), lors de son déplacement en compagnie de Gabriel Attal. (Denis Allard/Libération)
publié le 12 janvier 2024 à 21h58
(mis à jour le 12 janvier 2024 à 22h01)

Amélie Oudéa-Castéra semble parfaitement respecter les standards macronistes. Vingt-quatre heures à peine après sa nomination dans son nouveau ministère regroupant l’Education nationale, les Sports et les Jeux olympiques et paralympiques, voilà déjà l’ancienne tenniswoman au cœur d’une polémique. Pas pour des cadeaux reçus illicitement ou pour une déclaration de patrimoine ou d’intérêts incomplète, mais parce que la ministre chargée de redresser l’Ecole publique a fait le choix de scolariser ses trois enfants dans le privé. Et pas dans n’importe quel établissement : dans le très réac groupe scolaire Stanislas, situé dans le VIe arrondissement de Paris, comme le révèle Mediapart.

Sans surprise, l’information a rapidement fait le tour des réseaux sociaux et fait réagir plusieurs élus de gauche. «Je pense aux 750 000 enseignants du secteur public qui doivent se sentir insultés par leur nouvelle ministre. De Blanquer à Oudéa-Castér