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Accueil frisquet en macronie pour la candidature d’Edouard Philippe : perte du «sens des réalités», «il vit dans un monde parallèle»

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Les députés et ministres macronistes ont très peu apprécié que l’ex-chef de gouvernement lance sa quête présidentielle en plein bourbier autour de Matignon et à trois ans de l’échéance, dont il semble parier qu’elle interviendra plus tôt.
Edouard Philippe à Paris le 20 juin. (Julien de Rosa/AFP)
publié le 4 septembre 2024 à 8h36

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C’est donc après cinquante jours d’attente d’un Premier ministre, et alors que les rares citoyens qui ont encore le courage de s’intéresser à la politique ont les yeux rivés sur le cirque des «consultations» élyséennes d’Emmanuel Macron, qu’Edouard Philippe a décidé d’annoncer, dans le Point mardi soir, sa candidature «à la prochaine élection présidentielle».

Une manière un peu égocentrée de se placer au cœur du seul vrai sujet qui vaille alors que ses rivaux macronistes potentiels sont ligotés à leurs sièges de ministres démissionnaires («On dit souvent que pour une présidentielle, il ne faut avoir envie de rien d’autre. J’y souscris»), mais aussi de renvoyer le Président et les siens à la petitesse de leurs considérations actuelles. Tout en actant la mort cérébrale du second quinquennat Mac