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C’est donc après cinquante jours d’attente d’un Premier ministre, et alors que les rares citoyens qui ont encore le courage de s’intéresser à la politique ont les yeux rivés sur le cirque des «consultations» élyséennes d’Emmanuel Macron, qu’Edouard Philippe a décidé d’annoncer, dans le Point mardi soir, sa candidature «à la prochaine élection présidentielle».
Une manière un peu égocentrée de se placer au cœur du seul vrai sujet qui vaille alors que ses rivaux macronistes potentiels sont ligotés à leurs sièges de ministres démissionnaires («On dit souvent que pour une présidentielle, il ne faut avoir envie de rien d’autre. J’y souscris»), mais aussi de renvoyer le Président et les siens à la petitesse de leurs considérations actuelles. Tout en actant la mort cérébrale du second quinquennat Mac