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Le président LR du Sénat, Gérard Larcher, a demandé lundi 20 novembre au sénateur suspendu d’Horizons Joël Guerriau de «se mettre en retrait de toutes ses activités liées à son mandat», après la mise en examen du parlementaire soupçonné d’avoir drogué une députée en vue de l’agresser sexuellement. «Il revient désormais à M. Joël Guerriau de prendre ses responsabilités, le temps que la justice et les services de police puissent éclaircir les faits», estime la présidence du Sénat dans un communiqué.
Larcher invite plus particulièrement Guerriau «à démissionner de ses fonctions de secrétaire au Bureau du Sénat et de vice-président de la commission des affaires étrangères». Ce que Guerriau n’a visiblement pas l’intention de faire. «Il ne va pas partir au bagne», a audacieusement plaidé son avocat, Rémi-Pierre Drai, sur France Bleu, indiquant que son client souhaitait poursuivre son mandat «dans la mesure du possible». Et d’ajouter que Guerriau «n’a pas été interdit d’accès au Sénat» ni «été interdit de continuer à être sénateur et de remplir son mandat parlementaire».