C’est une histoire que les Ecologistes n’arrivent pas à clore. Selon les informations de Libération, le rapport commandé par le parti sur l’affaire Bayou, accusé de violences psychologiques par son ex-compagne, a été livré depuis plusieurs jours par le cabinet Pisan, qui avait été missionné en avril. Ses conclusions, présentées jeudi 17 octobre à plusieurs membres des Ecologistes, dont la secrétaire nationale Marine Tondelier, n’avaient pourtant pas filtré. Mardi 22 octobre au soir, après en avoir débattu lors d’un bureau exécutif, le parti a finalement décidé de communiquer sur le rapport.
Comme l’affirmaient plusieurs sources, celui-ci conforte plutôt la défense de Julien Bayou. «Sans que la souffrance de certaines personnes ayant été entendues ne puisse être remise en question, il ressort de l’enquête interne diligentée […] que les faits rapportés reposent sur des déclarations auxquelles Julien Bayou a été en mesure d’apporter des éléments de contradiction documentés», écrivent les Ecologistes. Lesquels remarquent également que «l’enquête interne n’a pas permis de déterminer si des faits contraires aux règles de droit ou aux textes internes, ou de nature à caractériser le délit d’abstention d’assistance à personne en danger reproché à l’association les Ecologistes, ont été commis.» La direction écolo ajoute que «la fin de la procédure [interne] et les conclusions de l’enquête ont été notifiées aux personnes concernées» mais précise : «le parq