Menu
Libération
Analyse

Affaire Bétharram : la gauche met François Bayrou sous pression

Article réservé aux abonnés
Affaire Notre-Dame de Bétharramdossier
Insoumis, écologistes et socialistes réclament a minima des explications, voire la démission du Premier ministre, qui affirme n’avoir pas eu connaissance de faits de violences et de viols dans un établissement scolaire privé des Pyrénées-Atlantiques, notamment lorsqu’il était ministre de l’Education nationale et président du département.
Le Premier ministre à l'Assemblée nationale, mardi 11 février, pendant la séance de questions au gouvernement. (Denis Allard/Libération)
publié le 13 février 2025 à 20h27

François Bayrou pensait sans doute que nier sa connaissance des faits suffirait à éteindre l’incendie. C’est raté. «Je n’ai jamais été informé de quoi que ce soit, de violences ou de violences a fortiori sexuelles. Jamais», assurait mardi, devant les députés, le Premier ministre, interpellé sur l’affaire «Notre-Dame-de-Bétharram». Depuis le 5 février, Mediapart a révélé que le Béarnais, ministre de l’Education nationale en 1996 à l’époque d’une première plainte pour violences, ne pouvait pourtant ignorer les sévices dont se seraient rendus coupables des surveillants et prêtres de cet établissement catholique privé sous contrat des Pyrénées-Atlantiques. En tout, ce sont 112 plaintes d’anciens élèves qui ont été déposées pour des violences, violences sexuelles et viols commis entre les années 1950 et 2010.

Mercredi encore, le site d’information publiait l’entretien d’un juge d’instr