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Brûlant

Affaire Notre-Dame-de-Bétharram : la pression s’intensifie sur François Bayrou

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Violences sexuellesdossier
Le Premier ministre est accusé d’avoir menti pour couvrir l’établissement Notre-Dame-de-Bétharram, localisé dans son département, alors que 112 plaintes pour violences et agressions sexuelles ont été déposées par des anciens élèves. Une partie de la gauche appelle à sa démission.
François Bayrou, Premier ministre, à l'Assemblée nationale, pendant une séance de questions au Gouvernement à Paris, le 11 février 2025. (Denis Allard/Libération)
publié le 12 février 2025 à 17h07

Malgré la pression, François Bayrou persiste et signe. Jamais, a-t-il encore promis mercredi 12 février, le Premier ministre n’a été, par le passé, «averti […] en quoi que ce soit des faits qui ont donné lieu à des plaintes et des signalements» pour violences et agressions sexuelles à l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques. Pour la deuxième fois en deux jours, le maire de Pau était sommé de s’expliquer à l’Assemblée nationale sur les révélations parues la semaine dernière dans Mediapart. Selon le média d’investigation, l’ancien Haut-commissaire au Plan a couvert l’institution, où son épouse enseignait le catéchisme, malgré 112 plaintes déposées par d’anciens élèves.

Sur le gril des députés, le locataire de Matignon a laissé paraître une pointe d’agacement. «Dès qu’il s’agit de faire de la polémique, on considère qu’on p