Malgré la pression, François Bayrou persiste et signe. Jamais, a-t-il encore promis mercredi 12 février, le Premier ministre n’a été, par le passé, «averti […] en quoi que ce soit des faits qui ont donné lieu à des plaintes et des signalements» pour violences et agressions sexuelles à l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques. Pour la deuxième fois en deux jours, le maire de Pau était sommé de s’expliquer à l’Assemblée nationale sur les révélations parues la semaine dernière dans Mediapart. Selon le média d’investigation, l’ancien Haut-commissaire au Plan a couvert l’institution, où son épouse enseignait le catéchisme, malgré 112 plaintes déposées par d’anciens élèves.
Sur le gril des députés, le locataire de Matignon a laissé paraître une pointe d’agacement. «Dès qu’il s’agit de faire de la polémique, on considère qu’on p