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Affaire des assistants fictifs RN : menacé d’inéligibilité, Louis Aliot anticipe son éventuel départ de la mairie de Perpignan

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Elu maire en 2020, le vice-président du parti d’extrême droite pourrait perdre, lundi 31 mars, son poste dans cette municipalité des Pyrénées-Orientales, symbole des tentatives d’enracinement local de la formation de Marine Le Pen.
Louis Aliot au tribunal de Paris, le 14 octobre pour le procès des assistants parlementaire du Rassemblement national. (Denis Allard/Libération)
publié le 28 mars 2025 à 10h19

Des cadres lepénistes impliqués dans l’affaire des assistants parlementaires fictifs du RN, Louis Aliot semble celui qui anticipe le plus son éventuelle condamnation à l’inéligibilité avec exécution provisoire. Si une telle peine était prononcée lundi 31 mars contre lui, lors du délibéré des juges, le vice-président du parti d’extrême droite perdrait quasi immédiatement son fauteuil de maire de Perpignan, plus grande ville française administrée par le RN (120 000 habitants), où il a été élu en 2020.

Il serait, comme le prévoit le code électoral – ce qu’a rappelé vendredi le Conseil constitutionnel – déclaré alors démissionnaire d’office par le préfet. Le parquet ayant requis contre lui à l’automne 18 mois de prison dont 12 avec sursis, 30 000 euros d’amende et 3 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, pour détournements de fonds publics : anticipant une sanction moins lourde, l’homme a déjà désigné la personne qui pourrait lui succéder au poste. Il s’agirait, selon plusieurs sources locales, de Patricia Fourquet, l’une de ses adjointes, une inconnue préférée à son premier adjoint Charles Pons