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Affaire des assistants : quand Marine Le Pen admettait «baisser sa masse salariale» grâce à l’Europe

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Affaire des assistants: le RN en procèsdossier
Devant les juges, la leader du RN, pour laquelle le parquet a requis un procès, a reconnu le «flottement» de ses équipes à Bruxelles et l’usage intéressé des postes d’assistants de députés au Parlement européen. Des déclarations inédites à ce jour.
Marine Le Pen, au Parlement européen à Bruxelles, en mai 2019. (Denis Allard/Libération)
publié le 24 septembre 2023 à 16h07

SERIE. Premier volet de notre enquête en trois épisodes sur le RN au Parlement européen. Le deuxième porte sur la délégation lepéniste au Parlement européen et le troisième sur Jordan Bardella.

Bientôt l’heure des comptes pour Marine Le Pen, son père Jean-Marie Le Pen, son équipe rapprochée et une brochette d’eurodéputés et d’assistants ayant œuvré au Parlement européen. Œuvré ? Pas vraiment, à en croire le parquet de Paris, qui vient de signer, lundi 18 septembre, un réquisitoire de 197 pages renvoyant 28 personnes liées au Rassemblement national (RN) devant le tribunal correctionnel. Les juges d’instruction auront le dernier mot en choisissant de suivre l’avis de la procureure de la République, ou pas.

Mais pour cette dernière, toutes sont soupçonnées d’avoir participé à un système visant à rémunérer sur des fonds européens des collaborateurs qui travaillaient, en réalité, pour le par