Dans l’affaire Pegasus, il y a deux types de responsables politiques. Il y a, d’un côté, ceux, qui comme la grande majorité des membres du gouvernement refusent de trop s’épancher sur les révélations de Forbidden Stories qui a dévoilé en début de semaine un scandale d’espionnage dans lequel des numéros de téléphones de politiques français, y compris celui du président de la République lui-même, ont été sélectionnés pour un potentiel piratage. Invité du journal télévisé de 13 heures de TF1, le Premier ministre Jean Castex a par exemple estimé «qu’il serait un peu irresponsable de notre part de dire des choses tant que nous ne savons pas exactement ce qu’il en est. […] Mais, si les faits sont avérés, ils sont graves» reprenant ainsi mot pour mot la réaction de l’Élysée. Et il y a les autres, qui compte tenu de la gravité des révélations, n’hésitent pas à dénoncer clairement les agissements des pays accusés d’espionnage comme le Maroc.
«Quelle réplique ?»
C’est notamment le cas de la France insoumise. Depuis la publication des premiers articles sur l’affaire Pegasus, le parti mélenchoniste, dont le numéro 2 Adrien Quatennens fait partie des cibles potentielles du logiciel espion, ne cess