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Affaire Quatennens : il n’y a pas si longtemps, Mélenchon prônait l’exemplarité absolue pour les élus

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En 2017, le candidat Mélenchon voulait rendre inéligible à vie toute personne condamnée. Cinq ans plus tard, voilà que le député du Nord, proche du chef insoumis, est condamné pour violences conjugales.
Jean-Luc Mélenchon et Adrien Quatennens en mars 2020 à Paris. (Denis Allard/Libération)
publié le 14 décembre 2022 à 11h02

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«Exemplarité». Nom féminin. Caractère de ce qui est exemplaire, de ce qui est destiné à servir de leçon en frappant les esprits par sa rigueur. En la matière, LFI n’a de leçon à recevoir de personne. Mais peut-elle en donner à la lueur de l’affaire Quatennens ? Pour cela, il faudrait que le mouvement respecte ses propres directives. Or, c’est loin d’être le cas comme le démontre la manière dont les insoumis traitent le dossier du député du Nord, condamné hier à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Le groupe présidé par Mathilde Panot a décidé d’exclure temporairement Quatennens durant quatre mois également. De fait, ce matin, l’élu se retrouve parmi les non-inscrits, comme on peut le voir au Journal officiel. Dans quatre mois, il réintégrera le groupe insoumis s’il consent à suivre un stage de sensibilisation. Et ? Et c’est tout.

Il n’y a pourtant pas si longtemps, Mélenchon prônait l’exemplarité absolue pour les politiques. En 2017, le candidat à la prés