«En fait, ils ont foncé sur nous parce qu’ils nous ont pris pour des gens de gauche.» Au téléphone, Hélène (1) est encore sous le choc. La semaine dernière, dans la nuit du 7 au 8 mai à Nancy, la trentenaire et son compagnon ont été attaqués sur le pas de leur porte par une bande d’une quinzaine de militants d’extrême droite pour… rien. Parce qu’ils étaient là, et avaient un profil «d’antifas» selon leurs agresseurs, qui ont signé leur forfait en laissant des autocollants sur le portail de l’immeuble du couple.
Si cet épisode est le dernier en date, il est loin d’être un cas isolé. Un syndicaliste tabassé à Paris le 1er mai, des clients d’un bar qui doivent faire face à une descente d’une bande de nervis à Albi le 25 avril, ou