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Vote symbolique

Aide à l’Ukraine : Gabriel Attal défend Kyiv «avec ses tripes» à l’Assemblée nationale

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Lors d’un vote symbolique, les députés ont approuvé à une large majorité, ce mardi 12 mars, l’accord d’assistance au pays agressé par Moscou, avec notamment un renforcement de la coopération militaire et un soutien à une future candidature à l’UE et à l’Otan.
Gabriel Attal lors du débat à l'Assemblée sur l'aide de la France à l'Ukraine, ce mardi 12 mars 2024. (Thomas Samson/AFP)
publié le 12 mars 2024 à 20h44

Un «Slava Ukraini !» («Gloire à l’Ukraine !») retentit dans l’hémicycle, sous les yeux de Vadym Omelchenko, ambassadeur d’Ukraine en France. Il vient des «tripes» du Premier ministre, Gabriel Attal, s’exprimant à la tribune de l’Assemblée, ce mardi 12 mars, lors d’un débat sur l’aide de la France au pays agressé par la Russie. Le gouvernement réclamait un vote symbolique des députés après l’accord bilatéral conclu en février entre Paris et Kyiv. Le texte contient un renforcement de la coopération militaire et un soutien à une future candidature de l’Ukraine à l’Union européenne et à l’Otan.

L‘accord a été approuvé par les députés à une large majorité : 372 voix pour et 99 contre. Seuls les élus LFI et PCF, ainsi qu’une écologiste et un député siégeant parmi les non-inscrits ont voté contre le texte.

Le gouvernement ne s’est pas privé d’utiliser la séance pour balancer des piques aux oppositions – RN, LFI et PCF en tête. Le Premier ministre accuse les députés RN de «fuir [leurs] responsabilités devant l’histoire» en s’abstenant. Sur son siège, Marine Le Pen, le nez plongé dans son discours, ne relève pas. A peine se lève-t-elle, avec son groupe, pour applaudir le nom de Navalny, dont «la mort tragique en prison […] porte la marque de la responsabilité du Kremlin», dix