D’un côté, un législateur, partisan de longue date d’ouvrir un droit à l’aide à mourir. De l’autre, un praticien de terrain, qui accompagne au quotidien des patients jusqu’à leur dernier souffle. Avant que la commission spéciale de l’Assemblée nationale commence, ce lundi 13 mai, à examiner le projet de loi sur la fin de vie, socle de la grande réforme sociétale du deuxième quinquennat Macron, Libération confronte son rapporteur général, le député (Modem) Olivier Falorni, au docteur Michel Denis, responsable de l’unité des douleurs chroniques et de soins palliatifs de l’hôpital d’Argenteuil (Val-d’Oise).
C’est son service qu’Emmanuel Macron a visité, en février, peu avant de dévoiler ses arbitrages. Un échange propre à éclairer les sujets d’inquiétude que soulève ce texte, déjà visé par près de 2 000