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Libération
Interview croisée

Aide à mourir : «Il faut faire de la dentelle législative»

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Fin de viedossier
Consentement des patients, réactions des soignants… Le rapporteur du texte étudié en commission à l’Assemblée dès lundi, Olivier Falorni, et le médecin Michel Denis, responsable d’une unité de soins palliatifs, échangent sur les dispositions les plus sensibles du projet de loi sur la fin de vie.
Le député Olivier Falorni et le médecin Michel Denis, le 22 avril à Paris. (Denis Allard/Libération)
publié le 12 mai 2024 à 8h09
(mis à jour le 13 mai 2024 à 14h17)

D’un côté, un législateur, partisan de longue date d’ouvrir un droit à l’aide à mourir. De l’autre, un praticien de terrain, qui accompagne au quotidien des patients jusqu’à leur dernier souffle. Avant que la commission spéciale de l’Assemblée nationale commence, ce lundi 13 mai, à examiner le projet de loi sur la fin de vie, socle de la grande réforme sociétale du deuxième quinquennat Macron, Libération confronte son rapporteur général, le député (Modem) Olivier Falorni, au docteur Michel Denis, responsable de l’unité des douleurs chroniques et de soins palliatifs de l’hôpital d’Argenteuil (Val-d’Oise).

C’est son service qu’Emmanuel Macron a visité, en février, peu avant de dévoiler ses arbitrages. Un échange propre à éclairer les sujets d’inquiétude que soulève ce texte, déjà visé par près de 2 000