Le député de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière, nous a contactés à deux reprises ces derniers jours. La première fois, c’était mercredi, quelques minutes à peine après la publication d’un article dans le Point : le journaliste Aziz Zemouri affirmait que le couple de députés insoumis avait employé durant plusieurs mois, à «des cadences infernales», une aide ménagère algérienne sans-papier de 36 ans et un tas d’autres trucs. Une grosse affaire. On avait retrouvé Alexis Corbière dans un bureau du Palais-Bourbon en compagnie de son épouse, Raquel Garrido. Le couple était au bout du rouleau. Le ciel venait de tomber sur leur tête. Ils répétaient à l’envi la même phrase : «Tout est faux.» L’histoire leur a rapidement donné raison.
La deuxième fois, c’était vendredi : Alexis Corbière nous a proposé d’écrire une tribune pour revenir sur cette folle affaire. Elle est arrivée sur nos mails deux jours plus tard. La rédaction de Libération a refusé de la publier. Il ne va pas aimer qu’on dise ça mais on se