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Interview

Alexis Corbière: «Le respect de la déontologie journalistique doit devenir le socle de modèles économiques»

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Après le retrait de l’article le mettant en cause avec sa femme, la députée Raquel Garrido, et les excuses du patron du «Point», l’élu de Seine-Saint-Denis ne lâche pas l’affaire : il propose une loi pour faire de l’information un «bien commun» et qu’une «Commission de déontologie journalistique» soit mise en place.
Le député LFI Alexis Corbière le 13 juin devant l'Assemblée nationale à Paris. (Thibault Camus/AP)
publié le 29 juin 2022 à 16h29

Le député de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière, nous a contactés à deux reprises ces derniers jours. La première fois, c’était mercredi, quelques minutes à peine après la publication d’un article dans le Point : le journaliste Aziz Zemouri affirmait que le couple de députés insoumis avait employé durant plusieurs mois, à «des cadences infernales», une aide ménagère algérienne sans-papier de 36 ans et un tas d’autres trucs. Une grosse affaire. On avait retrouvé Alexis Corbière dans un bureau du Palais-Bourbon en compagnie de son épouse, Raquel Garrido. Le couple était au bout du rouleau. Le ciel venait de tomber sur leur tête. Ils répétaient à l’envi la même phrase : «Tout est faux.» L’histoire leur a rapidement donné raison.

La deuxième fois, c’était vendredi : Alexis Corbière nous a proposé d’écrire une tribune pour revenir sur cette folle affaire. Elle est arrivée sur nos mails deux jours plus tard. La rédaction de Libération a refusé de la publier. Il ne va pas aimer qu’on dise ça mais on se