Il y a ce que vous apprendrez en tapant «Alexis Kohler» dans Google. Né le 16 novembre 1972 à Strasbourg, le secrétaire général de l’Elysée affiche un CV vertigineux, quoique assez classique à ce poste : Sciences-Po, Essec, ENA. Après les études dorées, la voie royale : le FMI, la Banque mondiale et puis Bercy. C’est dans les couloirs de ce paquebot qu’il rencontre Emmanuel Macron, avec qui il commence à travailler il y a sept ans comme directeur de cabinet, lorsque le futur chef de l’Etat est nommé ministre de l’Economie. Et puis, il y a le reste, qui tient déjà de la légende macroniste. Elle raconte que ces deux-là ont bâti une relation amicale inoxydable, fondée sur une sensibilité politique commune qui les a fait voyager sur le fil de la deuxième gauche, de Michel Rocard à la strauss-kahnie (Kohler a fait ses armes aux côtés de Pierre Moscovici, longtemps lieutenant de DSK, tandis que Macron a récupéré les ouailles de l’ancien patron du FMI). Avant de découvrir l’exercice du pouvoir ensemble, sous François Hollande. Leurs proches nourrissent abondamment ce récit, en parlant d’eux comme des «sparring partner», deux machines intellectuelles inépuisables qui carburent en symbiose. «Comme dans les couples, ça paraît bizarre quand les deux disent que tout va toujours super bien. Et en l’occurrence oui, ils peuvent s’engueuler mais c’est hyperfluide», raconte un conseiller d’Emmanuel Macron à l’Elysée. Même – et surtout – Brigitte Macron a versé de l’eau à
Portrait
2022 : Alexis Kohler, un discret secrétaire aux affaires pour Macron
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Macron réélu pour un second mandatdossier
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Emmanuel Macron et Alexis Kohler au ministère de l'Intérieur, le 20 mars 2020. (Eliot Blondet /Abaca)
publié le 24 novembre 2021 à 20h05
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