Un homme seul. Agrippé aux statuts d’un parti qu’il a livré au Rassemblement national. Et finalement exclu de la présidence d’un mouvement auquel il avait adhéré à l’âge de 16 ans. Pour Eric Ciotti, le couperet est tombé ce mercredi 12 juin. Au lendemain d’une alliance conclue avec Marine Le Pen pour les législatives anticipées, l’ex-député des Alpes-Maritimes a été exclu parti Les Républicains par son bureau politique, convoqué par Annie Genevard, la secrétaire générale du mouvement. Une décision prise à l’unanimité. Mais dont Eric Ciotti a aussitôt contesté la régularité, comme il l’avait déjà fait pour la tenue du bureau politique qui l’a prononcée.
«Aucune des décisions prises à cette réunion n’emporte de conséquence légale. Elle peut avoir des conséquences pénales. Je suis et reste le président de notre formation politique, élu par les adhérents !», a-t-il martelé dans un message publié sur X. Sur le plateau de CNews, dans la soirée, le patron destitué assure que «seuls les militants pourraient [lui] refuser cette