Le décor et le personnage principal sont les mêmes. Comme chaque année depuis 2017, Emmanuel Macron adressera depuis l’Elysée, ce mardi 31 décembre 2024 à 20 heures, ses traditionnels vœux aux Français. A ceci près que le texte, travaillé une fois de plus depuis le fort de Brégançon, où le chef de l’Etat a passé la semaine de Noël, inaugure un nouvel acte : «Ce sont ses premiers vœux de Président qui préside», souligne-t-on au Palais, en référence à l’indéfinissable situation politique depuis la dissolution ratée du 9 juin. Sans majorité à l’Assemblée ni vraie cohabitation, l’Elysée n’est plus l’épicentre du pouvoir. «Il va davantage être arbitre, garant plutôt que gouvernant», avance un de ses conseillers. Plus question de se lancer dans des similis discours de politique générale en énonçant le catalogue des réformes à venir, avec des allocutions qui dépassaient régulièrement le quart d’heure.
21 % d’opinions favorables
Emmanuel Macron devrait cette fois-ci faire plus court et s’en tenir à des propos consensuels sur les périls géopolitiques qui menacent le pays, entre guerre en Ukraine et répercussions du retour au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis, ainsi que sur les «fiertés françaises» de 2024, comme les Jeux olympiques ou