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Chez Pol

Amélie Oudéa-Castéra n’aime pas qu’on dise qu’elle est le symbole «d’une caste privilégiée»

Lors de ses vœux au Comité national olympique et sportif français mardi 31 janvier, la ministre a regretté sa réaction à la polémique liée à la scolarisation de ses enfants, tout en contestant le procès en déconnexion qui lui est fait.
Amélie Oudéa-Castéra le 24 janvier à l'Assemblée nationale. (Xose Bouzas/Hans Lucas. AFP)
publié le 31 janvier 2024 à 9h07

Elle n’ira pas jusqu’à dire qu’elle a fait «l’école de la vie» comme l’actrice Léa Seydoux. Mais tout de même, tout n’a pas toujours été facile pour Amélie Oudéa-Castéra. La ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques et des Excuses compliquées a donné mardi soir soir un vibrant discours à l’occasion des vœux au Comité national olympique et sportif français. Elle est évidemment revenue sur la polémique qui la concerne depuis qu’elle a expliqué, en mentant, avoir mis ses enfants dans la controversée école Stanislas à cause des nombreuses absences non remplacées dans le public. Elle s’en veut encore beaucoup d’avoir menti en disant ça, évoquant des «souvenirs de maman». «Je ne me suis pas comportée comme quelqu’un de bien», a-t-elle ajouté.

Mais enfin, tout cela ne doit pas cacher le fait qu’on cherche à l’abattre, elle et ce qu’elle représente. «Même au sein du Parlement on voudrait faire de moi le symbole d’une caste privilégiée à combattre, à abattre. Alors que la seule chose que j’ai hérité de ma famille c’est l’amour du travail bien fait, du goût de l’effort, la passion du mérite», a ajouté «AOC». On notera pour la forme que la ministre est la fille de Richard Castéra, ancien haut fonctionnaire et ex-dirigeant de Publicis. Il fut également directeur de cabinet de plusieurs ministres.