A peine réélu, Vladimir Poutine a pris soin d’adresser une mise en garde tout sauf diplomatique à la France. Un quarteron de «patriotes» bien de chez nous a pourtant joué les cautions de sa réélection. Un ex-général connu pour ses débordements antisémites, le président d’un mouvement pétainiste interdit, des figures de la complosphère et même… des élus ou anciens élus : une demi-douzaine de Français ont joué le rôle «d’observateurs internationaux» du simulacre de réélection du président russe à l’invitation du Kremlin, ce week-end.
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Au premier rang de ces collaborateurs, l’inénarrable général – en retraite – Dominique Delawarde. Un homme dont un passage sur CNews en juin 2021 a donné naissance à l’expression antisémite «mais qui ?» devenue un code pour désigner les Juifs, cette «communauté que vous connaissez bien» selon les mots de l’ancien militaire. Qui est aussi un militant d’extrême droite, donnant régulièrement des conférences avec le mouvement antisémite Egalité & Réconciliation d’Alain Soral ou avec les catholiques intégristes de Civitas, dissous pour leurs discours racistes, leurs hommages au régime nazi et à la collaboration et leurs appels à l’insurrection. Invité récurrent des canaux de «réinformation» ainsi que sur la chaîne francophone russe RT, l’