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Violences

A Angers, des syndicalistes de l’Unef agressés par une bande d’extrême droite

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Alors qu’ils passaient une soirée entre amis, des membres du syndicat étudiant ont été poursuivis dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 mars dans le centre-ville angevin. L’organisation dénonce une attaque menée par des militants de l’Alvarium.
Les réseaux militants locaux dénombrent déjà trois agressions perpétrées par l’extrême droite dans les Pays-de-la-Loire depuis le début de l’année. (Anne-Christine Poujoulat/AFP)
publié le 18 mars 2025 à 18h01

«C’est quoi la prochaine étape ?» Au bout du fil, Benjamin Briand-Boucher, syndicaliste étudiant membre du bureau national de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) est indigné mais se veut rassurant : ses amis et lui vont bien. Il s’en est pourtant fallu de peu pour qu’une quinzaine de militants d’extrême droite ne les rouent de coups. «C’était une simple soirée entre amis…» rembobine-t-il.

Dans la nuit de vendredi 14 à samedi 15 mars, le jeune homme et trois de ses copains passaient un moment entre eux. Une simple soirée festive. Mais à la sortie d’un bar du centre-ville d’Angers où ils ont bu quelques coups, l’ambiance s’est soudain tendue. «A la fermeture, un groupe qui partait en même temps que nous s’est mis à nous provoquer», raconte-t-il. Les amis les reconnaissent comme étant des militants du groupuscule d’extrême droite local, le RED Angers. «L’année dernière, ils nous avaient déjà suivis pendant plusieurs heures lors des élections universitaires», se remémore Benjamin Briand-Boucher, «déjà pour nous intimider». «Ils nous ont reconnus, interpellés par nos prénom