Menu
Libération
Zizanie

Anne Hidalgo face aux limites de son «équipe de France des maires»

Article réservé aux abonnés
Hidalgo candidate à la présidentielle 2022dossier
Pour se rapprocher du terrain, la candidate PS à la présidentielle s’est entourée de multiples élus locaux dans son équipe de campagne. Mais certains socialistes lui reprochent «d’occulter les parlementaires» et leur expertise des milieux parisiens.
Présentation à la presse, le 26 octobre à Paris, de l'équipe des porte-parole de la campagne présidentielle d'Anne Hidalgo, de gauche à droite : Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne (métropole de Lyon), les porte-parole du PS Stéphane Troussel et Dieynaba Diop, Mathieu Klein, maire de Nancy, Johanna Rolland, porte-parole et maire de Nantes, Boris Vallaud, député PS des Landes et Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen. (Raphaël Lafargue /Abaca)
publié le 9 novembre 2021 à 8h58

Une petite armée de socialistes fait face à la presse. Le 26 octobre, Johanna Rolland, directrice de campagne d’Anne Hidalgo, a donné rendez-vous aux journalistes dans un café parisien pour présenter les seize porte-parole de sa campagne. Trois parlementaires, dont le député Boris Vallaud, responsable de l’équipe et le reste, des élus locaux, déjà membres de «l’équipe de France des maires» entourant l’édile de Paris. Michaël Delafosse, Mathieu Klein, Nicolas Mayer-Rossignol, Nathalie Appéré, maires de Montpellier, Nancy, Rouen, Rennes ou encore Stéphane Troussel, président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, présentés comme «les nouveaux visages de la gauche», sont une composante essentielle de la construction du récit présidentiel d’Anne Hidalgo. L’histoire d’une candidate connectée aux territoires qui écoutent ceux qui «font» au quotidien. «Elle veut un truc très bottom-up, collectif, l’inverse de Macron», expliquait en langage très macronien un membre de son équipe au moment de la théorisation de «l’équipe de France». Plus ancien monde, Mathieu Klein, résumait : «L’idée c’est de ré