Veste de sport bleu blanc rouge sur les épaules, large sourire aux lèvres, Anne Hidalgo veut profiter des derniers moments des Jeux paralympiques. «Vraiment, si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’assister à une épreuve, essayez d’y allez, c’est formidable. Vous avez encore l’opportunité d’aller voir de l’escrime au Grand Palais ou du cécifoot aux pieds de la tour Eiffel», lance-t-elle aux journalistes de Libé venus la rencontrer ce vendredi 6 septembre au Carreau du Temple (IIIe arrondissement). Regonflée à bloc par le succès des Jeux, la maire de Paris semble avoir définitivement tourné la page de son échec à la présidentielle. Et se montre prête à repartir au combat. L’édile socialiste ne cache pas sa «profonde colère» vis-à-vis du PS qui, selon elle, a empêché la nomination de Bernard Cazeneuve, «une faute». Le ton déterminé, l’ancienne candidate à la présidentielle appelle à la tenue rapide d’un congrès du Parti socialiste, pour trancher enfin la ligne stratégique : poursuivre ou rompre l’alliance avec la France insoumise. Selon elle, la direction du PS «semble être sous influence totale» de Jean-Luc Mélenchon.

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