Depuis le 8 décembre, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon s’envoient plus de messages que d’habitude. «On ne s’est jamais autant écrit, on plaisante», confiait en souriant le candidat écolo lors d’un déplacement à Bordeaux mercredi. Ce jour-là, sur le plateau de TF1, Anne Hidalgo tentait d’écrire une nouvelle version de la présidentielle en proposant une primaire de la gauche. Un mois plus tard, elle aura certes réussi à apparaître comme rassembleuse mais il faut acter le coup manqué. Rien n’a bougé : la socialiste reste bloquée sous les 5% d’intentions de vote et l’écolo résiste. «Il faut arrêter avec cette primaire dépressive, évacue Jadot. Je ne suis pas pharmacien, je ne suis pas là pour donner du Xanax aux socialistes. Ils n’ont jamais voulu du rassemblement. Hidalgo pensait nous plier. S’ils ne peuvent pas continuer, ils n’ont qu’à me rejoindre.»
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