C’est un rare procès pour «provocation publique non suivie d’effet à commettre l’un des crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation» qui s’ouvre ce mercredi 18 juin devant le tribunal correctionnel de Paris. Sur le banc des prévenus, l’influenceur antisémite Alain Soral. Ou du moins sa personne juridique, puisque son conseil a déjà annoncé que son client, exilé en Suisse, ne serait pas physiquement présent. De façon presque classique, le déjà multicondamné sera aussi jugé, lors de la même audience, pour «injure publique raciste et provocation publique à la haine raciale, en récidive». Il encourt sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.
En cause, des propos tenus par le gourou du groupe Egalité & Réconciliation dans des vidéos diffusées lors de la crise du Covid au printemps 2020. Il y donnait