Beaucoup de débats mais peu de réponses ce mercredi 18 juin au tribunal correctionnel de Paris pour le procès d’Alain Soral. En effet, l’écrivain antisémite ne s’est pas présenté à cette audience où il était poursuivi pour «provocation publique non suivie d’effet à commettre l’un des crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation» et «injure publique raciste et provocation publique à la haine raciale» notamment. Ce sont uniquement les avocats, nombreux, des parties civiles et le conseil de l’intéressé qui ont pris la parole. Au terme d’un après-midi de débat, le ministère public a requis un an de prison contre Alain Bonnet dit Soral.
Le sexagénaire est donc poursuivi pour le rare chef d’accusation «d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation». En cause, des propos tenus par ce gourou