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Justice

Antisémitisme et appel à l’insurrection : un an requis contre Alain Soral qui n’a pas eu le courage de se montrer

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Ce mercredi 18 juin, le polémiste multirécidiviste a brillé par son absence au tribunal, où il comparaissait notamment pour «injure raciste» et «provocation à la haine». Depuis la Suisse, il continue d’alimenter un discours antisémite et complotiste aux relents guerriers.
Alain Soral à Lausanne (Suisse), le 27 septembre 2023. (Fabrice Coffrini/AFP)
publié le 18 juin 2025 à 20h14

Beaucoup de débats mais peu de réponses ce mercredi 18 juin au tribunal correctionnel de Paris pour le procès d’Alain Soral. En effet, l’écrivain antisémite ne s’est pas présenté à cette audience où il était poursuivi pour «provocation publique non suivie d’effet à commettre l’un des crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation» et «injure publique raciste et provocation publique à la haine raciale» notamment. Ce sont uniquement les avocats, nombreux, des parties civiles et le conseil de l’intéressé qui ont pris la parole. Au terme d’un après-midi de débat, le ministère public a requis un an de prison contre Alain Bonnet dit Soral.

Le sexagénaire est donc poursuivi pour le rare chef d’accusation «d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation». En cause, des propos tenus par ce gourou