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«Apartheid», «dictature vaccinale» : les populistes à fond contre les annonces de Macron sur le vaccin

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La pandémie de Covid-19 en Francedossier
L’obligation vaccinale voulue par le président pour les soignants et personnels non-soignants du domaine de la santé n’a pas laissé insensible une partie de la classe politique. Pour le respect de la liberté individuelle à l’extrême droite, par rejet de la stigmatisation de ces personnels dans une partie de la gauche.
Un graffiti complotiste anti-vaccin contre le Covid-19 à Lyon, le 1er juillet 2021 (Nicolas Liponne/Hans Lucas)
publié le 13 juillet 2021 à 14h23

Une allocution présidentielle, des réactions politiques : c’est la règle. L’annonce, lundi soir, par Emmanuel Macron, de la vaccination obligatoire pour les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, cliniques, Ehpad et maisons de retraite, ainsi que pour les professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, a, forcément, entraîné des commentaires. Et dans ce flot, quelques poussées anti-vaccins : on parle de «dictature vaccinale» ou d’«apartheid». En cause, notamment, l’élargissement du Pass sanitaire aux théâtres, cinémas, restaurants, centres commerciaux, trains, avions, à partir du début du mois d’août, pour les personnes âgées de plus de 12 ans.

Depuis que la perspective de la vaccination s’est ouverte, rares étaient ceux, pourtant, dans la classe politique, qui s’y étaient franchement opposés. Beaucoup d’élus, à l’inverse, ont fait les bons élèves, posant une seringue dans le bras pour montrer l’exemple. Mais il y a toujours des exceptions à la règle. En l’occurrence, elles se situent surtout à l’extrême droite et, en général chez les populistes de tous poils, dont la raison d’être consiste souvent à essayer de surfer s