«Je ne me laisserai pas faire.» Après avoir été condamnée lundi 31 mars à quatre ans de prison, dont deux ferme, et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire dans l’affaire des assistants des eurodéputés du Rassemblement national, Marine Le Pen tente d’organiser sa riposte. Dans son discours d’abord : la cheffe de file du parti à la flamme a immédiatement fustigé une décision de justice fruit d’un «système [qui] a sorti la bombe nucléaire». Dans les actes ensuite : lors d’une interview accordée au Parisien mardi 1er avril, la députée a annoncé vouloir «saisir le Conseil constitutionnel par une question prioritaire de constitutionnalité (QPC)» et la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). La cour d’appel de Paris a également annoncé, mardi 1er avril, avoir été saisie de plusieurs appels. Libération fait le point sur les di
Décryptage
Appel, Cassation, QPC… Après sa condamnation, quels sont les scénarios judiciaires pour Marine Le Pen d’ici à la présidentielle de 2027 ?
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Marine le Pen, à Paris, le 15 janvier 2024. (Denis Allard/Libération)
par Coppélia Piccolo
publié le 5 avril 2025 à 9h41