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Décryptage

Après-Bayrou : dissolution, destitution, «plan de sortie de crise»… Que défend chaque camp politique ?

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Avant le vote de confiance du 8 septembre à l’Assemblée nationale, dont le rejet et donc la chute du Premier ministre paraissent inéluctables, les partis planchent sur leurs tactiques respectives pour préparer la suite.

Jean-Luc Mélenchon, Marine Tondelier, Olivier Faure, Laurent Wauquiez et Marine Le Pen. (AFP)
Publié le 06/09/2025 à 11h55

Le pire n’est jamais certain. Mais en dépit des appels d’Emmanuel Macron à «la mobilisation générale» en Conseil des ministres mercredi 3 septembre, pour enjoindre le gouvernement à soutenir François Bayrou jusqu’au bout, rares sont ceux, micros éteints, qui imaginent le Premier ministre recueillir une majorité de votes favorables des députés lorsqu’il va requérir leur confiance lundi 8 septembre. Désavoué, il ne lui restera plus qu’à démissionner. Alors en attendant l’inévitable verdict, chacun s’active en coulisses et pousse déjà pour le scénario qui arrange ses affaires, surtout dans la perspective de la présidentielle de 2027. Passage en revue des discours et des actes.

La France insoumise monte le son sur la destitution

C’était déjà leur tube de l’été 2024. A peine avaient-ils pris acte que la candidate désignée par le Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets,