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Chez Pol

Après la décision de non-censure du PS, les insoumis ripostent

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Que ce soit Jean-Luc Mélenchon, pour qui le Nouveau Front populaire s’est «réduit d’un parti», ou Clémence Guetté qui appelle les socialistes à «se ressaisir», les dirigeants de La France insoumise mettent la pression à la veille de l’examen des motions de censure.

Clémence Guetté, députée LFI et vice-présidente de l'Assemblée nationale, à Paris le 17 septembre 2024. (Albert Facelly/Libération)
Publié le 04/02/2025 à 10h23

Un peu plus de vingt-quatre heures avant le vote des motions de censure insoumises contre les textes budgétaires du gouvernement Bayrou, les socialistes vont sentir la pression de LFI souffler violemment sur leur nuque. Et les troupes de Jean-Luc Mélenchon jouent aux good cop-bad cop. Sur son blog, Mélenchon, le bad cop, a tout bonnement expulsé le PS du Nouveau Front populaire (NFP), «réduit d’un parti». «Le vote de non-censure par le PS consomme son ralliement au gouvernement Bayrou. Pour l’instant sans participation», a-t-il grincé. S’ils ne votent pas la censure, «ils ne seront plus dans le NFP», a confirmé ce matin sur RTL Eric Coquerel, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale.

Mais sur TF1, Clémence Guetté, la Madame Programme de LFI, a joué une partition un peu moins virulente. «On n’est pas une amicale de joyeux lurons qui ont décidé de passer une année ensemble. On a fait le NFP parce qu’on est censés être d’accord sur l’orientation pour le pays […] et pour combattre le macronisme, déroule la vice-présidente LFI de l’Assemblée. Là, on a le macron