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Après la démission de Ciotti, LR n’a plus de chef pour cheffer

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Le parti de droite n’a plus de président. Le flou règne sur les personnes à même d’assurer l’intérim et un éventuel congrès pour renouveler la direction, envisagé, n’est pas encore formellement convoqué.
Devant le siège des Républicains, à Paris le 9 juillet 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 26 septembre 2024 à 11h16

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«Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes.» Cette célèbre sortie de Brice Hortefeux au sujet des Arabes s’applique aussi à merveille aux chefs de la droite. Car si le parti file plutôt droit avec un leader incontesté, les guerres sont d’autant plus sanglantes à chaque ouverture de succession. Or la démission d’Eric Ciotti de la présidence de LR (effective au 1er octobre) soulage certes le parti d’un sérieux problème, mais en crée un autre : qui, aujourd’hui, tient la baraque ?

«C’est une bonne question», admet un dirigeant LR qui n’a pas la réponse. Depuis l’alliance Ciotti-RN, c’est le tandem Annie Genevard (secrétaire générale)-François Xavier-Bellamy (vice-président) qui assurait l’intérim. Mais