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Rupture

Après la démission de Lecornu, Retailleau et la «confiance» perdue

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Malgré la mission de la dernière chance confiée au Premier ministre démissionnaire, le lien semble rompu avec le patron de LR. Mais la droite n’est pas résolue pour autant à retourner dans l’opposition.

Bruno Retailleau arrive au comité stratégique du parti Les Républicains, lundi 6 octobre 2025. (Albert Facelly/Libération)
ParVictor Boiteau
Journaliste politique
Publié le 06/10/2025 à 20h46

Que ce fut difficile pour Les Républicains (LR), si respectable «parti de gouvernement», de justifier leur présence au gouvernement… «Contrairement aux autres partis de la coalition, on doit expliquer notre participation à chaque instant, commentait lundi 6 octobre un proche du président de LR, Bruno Retailleau. Parce qu’elle n’est pas évidente.» Elle a – définitivement ? – cessé de l’être dimanche soir : moins de deux heures après l’annonce de la composition du gouvernement, Retailleau a fustigé une équipe qui «ne reflète pas la rupture promise». Acculé, le Premier ministre a été contraint de remettre sa démission.

Voilà des mois que Retailleau et ses proches théorisaient le moment idoine pour cette rupture, après avoir accepté d’entrer au gouvernement de Michel Barnier, à l’