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Récupération

Après la mort de Matisse, son père harcelé par l’extrême droite

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En privé ou sur des avis Google, Christophe Marchais, père de l’adolescent tué le 27 avril à Châteauroux, fait l’objet d’une campagne de haine en ligne pour avoir dénoncé la récupération de ce meurtre par l’extrême droite.
Le père et des membres de la famille à une marche blanche en hommage à Matisse, 15 ans, à Châteauroux, le 4 mai 2024. (Guillaume Souvant /AFP)
publié le 6 mai 2024 à 16h34

A la récupération de la mort de Matisse, l’extrême droite ajoute désormais le harcèlement de son père en deuil. Christophe Marchais, père de l’adolescent de 15 ans tué par un autre jeune d’un coup de couteau le 27 avril à Châteauroux, a dénoncé sur France 3 l’instrumentalisation de la mort de son fils par les partis d’extrême droite. «Je ne veux pas que qui que ce soit s’approprie la mort de Matou, de quelque bord que ce soit. Il aimait tout le monde, je veux que tout le monde soit comme ça», a expliqué le quinquagénaire. Une simple phrase qui lui a valu d’être harcelé par des centaines d’internautes d’extrême droite.

Des propos virulents ont été postés en commentaires de la publication Instagram de France 3 Centre-Val de Loire, pour beaucoup supprimés depuis. «Je ne m’imaginais pas… Je reçois des messages privés qui disent : “Votre fils s’est fait assassiner et vous