Menu
Libération
Fête de famille

Après la non-censure, François Hollande sème la zizanie au Parti socialiste

Article réservé aux abonnés
Dans «la Tribune dimanche» ce 19 janvier, l’ancien président de la République se félicite du choix de son camp de ne pas censurer le gouvernement de François Bayrou, et dessine une feuille de route pour que les siens préparent 2027.
Olivier Faure, en bas à gauche, discute avec François Hollande à l'Assemblée nationale, mercredi 15 janvier. (Albert Facelly/Libération)
publié le 19 janvier 2025 à 18h56

Que s’est-il passé pendant les vacances de Noël ? Alors que la rentrée de janvier a été marquée par les négociations entre le gouvernement de François Bayrou et les députés PS pour conduire à ne pas voter la motion de censure déposée conjointement par le reste de la gauche à l’Assemblée jeudi 16 janvier, on peut lire dans la Tribune dimanche les coulisses de la trêve des confiseurs. A savoir, selon l’hebdomadaire, les coups de fil passés entre le nouveau Premier ministre centriste et l’ancien président socialiste. Echanges qui se sont poursuivis tout au long des tractations, jusqu’à la déclaration de politique générale mardi et jusqu’aux derniers arbitrages internes au PS. Il faut dire que les deux septuagénaires se connaissent bien. Le patron du Modem a soutenu François Hollande au second tour de l’élection présidentielle de 2012, contre Nicolas Sarkozy, et répète souvent qu’il a sacrifié son avenir politique au profit de sa victoire.

«Objectivement, il a dépassé les limites»

Mais l’ancien locataire de l’Elysée, de retour au Parlement depuis les législatives anticipées de juillet grâce au Nouveau Front populaire, ne se contente pas de s’investir en coulisses. Il en tire publiquement un certain nombre de conclusions, ce dimanche, dans le même journal. «Les socialistes constituent désormais le pôle central au sein de l’Assemblée nationale, puisque rien ne pe