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Transparence

Après l’affaire McKinsey, une proposition de loi transpartisane cible les cabinets de conseil au Sénat

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Issu des travaux de la commission d’enquête sur l’affaire des grands cabinets de conseil chouchoutés par l’exécutif, le texte qui arrive ce mardi en discussion publique renforce les obligations des consultants en matière de transparence et de prévention des conflits d’intérêts. Le gouvernement assure être dans un esprit de «dialogue».
Au Sénat, en août. (Xose Bouzas/Hans Lucas. AFP)
publié le 18 octobre 2022 à 6h00

Parfois, les politiques ont, pour le meilleur, de la suite dans les idées. Quelques mois après la polémique liée aux dépenses faramineuses de l’Etat en faveur des cabinets de conseil privés, une proposition de loi (PPL) visant à encadrer et surveiller ces pratiques arrive ce mardi en discussion publique au Sénat. Le texte est fondé sur les travaux de la commission d’enquête qui avait révélé, en début d’année et en pleine campagne présidentielle, l’ampleur des largesses publiques au profit des consultants et engendré ce que l’on avait alors appelé «l’affaire McKinsey». Sa particularité : il est transpartisan, signé par la commission des lois de la Haute Assemblée, y compris par des élus du groupe macroniste.

L’examen par cette instance parlementaire la semaine dernière a validé la PPL sans y apporter des modifications substantielles. La principale concerne le pouvoir de sanction de la Haute Autorité p