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A l’Assemblée, l’agression du rabbin d’Orléans exploitée contre LFI

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Au lendemain des violences commises par un adolescent de 16 ans, les troupes de Jean-Luc Mélenchon ont de nouveau été ciblées par l’extrême droite, la droite et les macronistes, ce mardi 25 mars, lors des questions au gouvernement.
Paris, le 22 Mars 2025. Cortège de La France insoumise avec les députés Danielle Obono, Sarah Legrain, Mathilde Panot, Ersilia Soudais, Farida Amrani, lors de la manifestation contre l'extrême droite et le racisme. (Boby/Libération)
publié le 25 mars 2025 à 19h07

Au lendemain de l’agression du rabbin d’Orléans par un adolescent de 16 ans, placé en détention provisoire depuis, les députés La France insoumise (LFI) ont été la cible d’accusations d’antisémitisme en série, mardi 25 mars, lors de la séance de questions au gouvernement. La charge a été lancée par Jean-Pierre Taite (LR), qui a pointé la «responsabilité directe» de LFI «dans la banalisation de l’antisémitisme dans notre pays». L’élu de la Loire a rappelé les propos de Jean-Luc Mélenchon tenus après un déplacement en Israël de la présidente de l’Assemblée, en octobre 2023. Sur X, le leader insoumis avait accusé Yaël Braun-Pivet de «camper à Tel-Aviv pour encourager le massacre» à Gaza, terme qui avait suscité la controverse. Face au gouvernement, Jean-Pierre Taite a également mis en cause l’eurodéputée Rima Hassan, qui déclarait en février que «le Hamas a une action légitime du po