L’extrême droite crie vengeance. Dès les premières heures qui ont suivi l’attaque perpétrée contre des enfants dans un parc de jeu d’Annecy, jeudi matin, de nombreux anonymes et cadres d’extrême droite ont fait assaut d’amalgames et désigné comme coupables les étrangers et leurs «complices». «L’heure des comptes viendra», clamait Marion Maréchal, ex-Le Pen, figure du parti Reconquête. «Clandestins assassins, politiques complices», ont hurlé ces derniers jours, sur Internet mais aussi dans les rues de plusieurs villes françaises, des militants d’extrême droite.
Particulièrement visé, le maire d’Annecy, François Astorg, a décidé selon Mediapart de déposer plainte contre «des actes d’intimidation et de diffamation sur Twitter concernant ses origines» – sa mère est Sénégalaise. Contactée par Libé, a Ligue des droits de l’homme (LDH), dont la section locale est elle aussi prise pour cible, annonce aussi réfléchir à porter plainte. Du côté de l’exécutif, comme après