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Analyse

Après l’attaque terroriste dans le Var, Bruno Retailleau sous pression

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Deux jours après sa sortie sur les «barbares», le ministre de l’Intérieur est accusé par la gauche d’encourager la violence d’extrême droite avec ses propos.
Bruno Retailleau à l'Assemblée nationale, le 3 juin. (Thomas Samson/AFP)
publié le 3 juin 2025 à 15h47

La flèche vient d’un député traité de «sale négro» en 2020. Alors candidat à la mairie de Brétigny-sur-Orge (Essonne), Steevy Gustave avait retrouvé cette inscription raciste sur les murs de sa maison. A l’Assemblée mardi 3 juin, l’élu écologiste a réagi au meurtre d’un Tunisien dans le Var ce week-end, et dénoncé un «attentat raciste revendiqué sur les réseaux sociaux». Avant d’adresser un crochet à Bruno Retailleau : «Jusqu’à quand ferez-vous de la peur un projet politique ?»

Quarante-huit heures après le meurtre d’Hichem Miraoui, la gauche marque le ministre de l’Intérieur à la culotte, l’accusant d’entretenir un «racisme d’atmosphère», selon Olivier Faure. Sur TF1 ce mardi, le premier secrétaire du Parti socialiste lui a reproché d’alimenter une «banalisation du racisme». Pris en grippe par la gauche depuis sa nomination à Beauvau, Retailleau a pourtant dégainé fissa lundi, en citant sur X