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De Bordeaux à Rennes, royalistes et néofascistes ciblent le PCF après l’attentat d’Arras
A Bordeaux, des jeunes gens masqués, brandissant des fumigènes et une banderole «communistes complices du terrorisme». A Rennes, de la peinture rouge et des affiches «communistes traîtres à la patrie». A Arras, une bâche proclamant «immigration = délinquance» et des «stop immigration» placardés sur les murs. Ces actions ont touché ce week-end des locaux du PCF dans les trois villes. Elles ont été menées, respectivement, par la Bastide bordelaise, l’Oriflamme Rennes, deux groupes néofascistes, et par les royalistes de l’Action française. Tous rendent le PCF responsable de la non-expulsion, en 2014, de la famille de Mohammed Mogouchkov, arrêté vendredi pour l’assassinat de l’enseignant Dominique Bernard à Arras. Aux côtés d’associations de soutien aux réfugiés, le PCF s’était alors mobilisé contre cet éloignement. A l’opposé de ces partisans d’une «remigration» massive et indiscriminée.
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