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Que se passerait-il si, lundi 8 juillet au matin, le RN, n’ayant pas de majorité absolue, refusait l’obstacle ? Il faudrait alors apprendre, collectivement et à vitesse accélérée, une notion qui n’est, paraît-il, ni dans notre culture nationale ni dans la logique de nos institutions : le compromis. L’acception du mot compromis, dans notre débat national (il en va autrement dans nos débats locaux ou dans la sphère économique, sociale et associative) a plus à voir avec la compromission que le contrat.
Interview
Dans compromis, pour les chefs de partis et les grands leaders politiques, il y a «con» et «promis». Il faudra bien que ça change et que ceux qui seraient amenés, peut-être, à trouver un débouché politique au refus du RN demandent aux syndicats, au monde associatif et aux élus locaux de leur donner leur logiciel de l’action publique. Il va falloir sortir de l’état d’esprit «winner takes all» qui domine dans le débat national à chaque campagne électorale. D’autant plus qu’il s’agirait, avec ce gouvernement «provisoire» ou «technique», de l’addition des losers de bonnes volontés.
Arc inédit
Il faudrait d’abord que tous les mouvements politiques appelés à former cette majorité alternative se comptent et trouvent ses limites, depuis les lisières «modérées» de LFI jusqu’à