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Le RN tente de faire croire qu’il ne connaît pas vraiment Steve Bannon après son salut nazi

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Pendant tout le week-end, le parti d’extrême droite était en opération sauvetage après l’annulation du discours de Bardella au meeting de l’ancien conseiller de Trump vendredi 21 février. En 2018, le RN lui déroulait pourtant le tapis rouge.
Steve Bannon et Marine Le Pen lors du 16e congrès du Front national, en mars 2018 à Lille. (Yann Castanier/Hans Lucas. AFP)
publié le 24 février 2025 à 11h41

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Le RN est un parti paradoxal qui, cofondé par d’anciens SS, ne souhaite pourtant pas être associé à des néonazis. Ainsi en est-il de la dédiabolisation du mouvement et de son président Jordan Bardella, contraint et forcé vendredi 21 février d’annuler son discours à la Conservative Political Action Conference de Washington après le salut nazi effectué par Steve Bannon.

Depuis vendredi, le RN est en opération sauvetage : pas question que le salut nazi de Bannon nuise d’une quelconque manière au parti. Et pour cela, la tactique est claire : faire de Bannon un «intervenant» quelconque qui n’aurait aucun lien avec le RN. Cela a commencé avec Bardella, présentant ainsi l’ancien conseiller de Donald Trump. Et cela s’est poursuivi le week-end, avec par exemple le député lepéniste Thomas Ménagé. Sur France 2 samedi, le porte-parole du