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Pas de répit

Après un mois à Matignon, l’enfer suit son cours pour Gabriel Attal

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Le gouvernement Attaldossier
Frustrations grandissantes des alliés de la majorité, polémiques autour d’Amélie Oudéa-Castera, crise sociale… Depuis sa nomination, le Premier ministre a eu droit à un échantillon exhaustif des dossiers brûlants afférents à sa position.
Gabriel Attal dans le Pas-de-Calais, le 8 février, quelques heures avant l'annonce de son gouvernement remanié. (Sameer Al-Doumy/AFP)
publié le 8 février 2024 à 21h29

En politique aussi, il y a les sucres rapides et les sucres lents. Les sportifs savent bien que les premiers, propres à soutenir un effort bref et ponctuel, ne sont d’aucune utilité pour courir le marathon : il faut les seconds pour soutenir ce difficile exercice. On ne sauve pas non plus un quinquennat mal emmanché par la seule grâce d’une nomination à Matignon, même celle du plus jeune Premier ministre de l’histoire républicaine. Assortir ce record de pompeux refrains sur «l’audace» et le «réarmement» : utile pour passer une petite bosse, sans grands effets sur les données fondamentales du second mandat Macron. Au point qu’un vieil allié du chef de l’Etat, François Bayrou, se permette ce jeudi 8 février cette désarmante interrogation : «Ça va finir où, ce truc ?»

Atone face à la montée de l’extrême droite

Il n’y a pas eu de répit : un mois tout juste après sa nomination, le 9 janvier, Gabriel Attal a déjà été confronté à la plupart des problèmes qui lestent le second mandat d’Emmanuel Macron. L’ab